Alexis Clairaut (1713-1765)

Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765)


30 mai 1751 (1) : Bouguer (Paris) écrit à Euler :
J'ai été ravi d'apprendre [cf. 28 avril 1751 (3)] que vous vous trouviez enfin du même avis que M. Clairaut sur le mouvement de l'apogée de la Lune, ou ce qui est infiniment plus considérable sur l'entière suffisance de système de la gravitation newtonienne. C'est un grand triomphe pour la philosophie anglaise ; c'en est un pour la nature même, dont il sera prouvé que tous les moyens qu'elle emploie sont simples et peu compliqués ; et c'est aussi un triomphe pour M. Clairaut de voir que la vérité enlève tous les suffrages, et le vôtre principalement qui est du plus grand poids qu'on puisse imaginer. […] Nous venons en dernier lieu de mettre sur le tapis une matière, sur laquelle je dirais que vous avez de très grands droits, s’il n’était vrai que vous en avez sur toutes [cf. 21 avril 1751 (1)]. Les rames appliquées aux plus grand vaisseaux seraient utiles dans bien des cas : mais il serait question de les appliquer par une mécanique particulière, qui permît de les ôter avec la plus grande facilité ou de faire en sorte qu’elles ne troublassent pas le jeu des canons ; ou bien il faudrait au lieu des rames imaginer quelque chose qui en tînt lieu. On peut sur cela se livrer à des examens et le tout peut engager dans des discussions curieuses de mécaniques, mêlées de géométrie (Lamontagne 66).
Bouguer réécrit à Euler sur le même sujet le 9 octobre (cf. 9 octobre 1751 (1)).
Référence
Courcelle (Olivier), « 30 mai 1751 (1) : Bouguer (Paris) écrit à Euler », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n30mai1751po1pf.html [Notice publiée le 23 octobre 2010, mise à jour le 26 janvier 2012].