Alexis Clairaut (1713-1765)

Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765)


Clairaut et Buffon
Clairaut évoque Buffon (encore simplement Le Clerc) pour la première fois dans sa lettre à Cramer du 28 mars 1730 (cf. 28 mars 1730 (1)).

Il l'a connu par le biais de Loppin de Gemeaux (cf. 28 janvier 1731 (1)), est entré en correspondance avec lui, ce qui a sans doute motivé une seconde version de C. 2 (cf. 7 mars 1732 (1)).

À son arrivée à Paris, Buffon rejoint Clairaut et travaille avec lui sur C. 7 (cf. 10 novembre 1732 (1)).

Clairaut est rapporteur avec Maupertuis du premier travail présenté par Buffon à l'Académie (cf. 25 avril 1733 (1)) et lit le mémoire le 6 mai 1733 (cf. 6 mai 1733 (1)).

Il vote probablement le 23 décembre 1733 pour son admission à l'Académie (cf. 23 décembre 1733 (1)), et commente certains de ces travaux le 23 mars 1735 (cf. 23 mars 1735 (1)).

Buffon fait part à Cramer, leur ami commun, du voyage au Nord (cf. 16 février 1736 (1)) et rend compte à Jallabert de la mesure du degré à Amiens (cf. 11 janvier 1740 (1)).

Clairaut est encore un rapporteur enthousiaste avec Maupertuis de sa traduction du Method of Fluxions de Newton (cf. 23 décembre 1738 (1), 21 mai 1740 (2)).

Toujours amis (cf. 8 décembre [1739]), ils rédigent un rapport sur un mémoire de d'Alembert (cf. 22 février 1741 (1), 11 mars 1741 (1)).

Si Buffon se fait l'écho de désaccords de Murdoch (cf. 18 septembre 1741 (1)) ou Jurin (cf. 20 juin 1742 (1)) sur des théories de Clairaut, ils recommandent tous deux l'abbé Le Blanc à la Royal Society le 21 février 1747 (cf. 21 février 1747 (1)).

Ils se disputent sur C. 33 à partir de janvier 1748, ce qui donne lieu à (Buffon 45a) (cf. 20 janvier 1748 (2)), C. 34 (cf. 17 février 1748 (2)), (Buffon 45b), un certain désordre, C. 36, (Buffon 45c) et C. 37 (cf. 11 juin 1749 (1), 21 juin 1749 (1), 2 juillet 1749 (1), 5 juillet 1749 (1)).

La dispute est évoquée par Cramer à Jallabert le 8 février 1748 (cf. 8 février 1748 (1)), par d'Alembert à Cramer le 6 juillet 1749 (cf. 6 juillet 1749 (1)), par Clairaut au même (cf. 26 juillet 1749 (1), 5 août 1750 (2)), par Clairaut à Euler (cf. 19 juin 1749 (1), 21 juillet 1749 (1)), par Clément à ses lecteurs des Cinq années littéraires (cf. 26 juillet 1749 (1)), par Murdoch dans les Philosophical Transactions (cf. (17) 6 avril 1750), par Buffon à l'abbé Le Blanc (cf. 23 juin 1750 (1)), par Savérien (cf. [c. juin] 1766 (1)), et par d'Alembert au prince de Castiglione (cf. [1777] (1)).

Clairaut aurait transmis les pièces de la polémique à Savérien pour que ce dernier en rende compte dans (Savérien 53), avant de se raviser (cf. 3 mars 1767 (1)).

Ils se retrouvent pour sortir Diderot de Vincennes (cf. [10 août 1749] (1)) et le recommander à la Royal Society le 9 juillet 1752 (cf. 9 juillet 1752 (1)).

Clairaut et Buffon sont tous deux destinataires d'un exemplaire de (Cramer 50) (cf. 5 août 1750 (3)).

Même si Buffon peut oublier que Clairaut est commissaire d'un prix (cf. 19 mai 1751 (1)), il ne semble pas qu'il y ait une rancune terrible entre les deux hommes (4 août [1759]), qui ont pour amis communs Boscovich (cf. 18 février 1760 (1)), le comte Joseph Teleki (cf. 25 novembre 1760 (1), 28 novembre 1760 (1), 5 décembre 1760 (1)) ou Panckoucke (cf. 1 juillet 1764 (1)), et qui rédigent encore ensemble un rapport académique (cf. 28 janvier 1761 (1), 21 février 1761 (1)).

En 1751, selon Kœnig, l'Académie est divisé en trois factions, et Buffon est à la tête de la plus faible (cf. Koenig).
Abréviations
Références
Courcelle (Olivier), « Clairaut et Buffon », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/buffon.html [Notice publiée le 28 janvier 2012].