Alexis Clairaut (1713-1765)

Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765)


4 août 1745 (1)
M[onsieu]r Clairaut a demandé des commissaires pour éxaminer des Elements d'algébre qu'il veut imprimer : on a nommé M[essieu]rs Nicole et Bouguer (PV 1745, p. 216).

Gallica

Il s'agit des Eléments d'algèbre, Paris, les frères Guérin, David l'aîné, Durand, 1746, alias C. 31 (Taton 76).

Une deuxième édition, C. 312, paraît en 1749 (cf. 1749 (3)), une troisième, C. 313 et C. 313 bis en 1760 (cf. 1760 (2), 1760 (3)), une quatrième, C. 314, en 1768 et C. 314 bis (cf. 1768 (1), 1768 (2)), une cinquième, C. 315, en 1797 (cf. 1797 (1)) et une sixième, C. 316 et C. 316 bis, en 1801 (cf. 1801 (1), 1801 (2)).

Une traduction allemande, C. 31A, paraît en 1752 (cf. 29 février 1752 (1)), qui connaît une seconde édition, C. 31A2, en 1778 (cf. 1778 (1)).

Une traduction hollandaise, C. 31B, paraît en 1760 (cf. 1760 (4)).

Une traduction anglaise, C. 31C, paraît en Angleterre en 1766 (cf. 1766 (1)).

Clairaut avait aussi rédigé les Éléments de géométrie (C. 21), un premier traité élémentaire (cf. 31 août 1740 (1)) et promet une Application de l'algèbre à la géométrie qui ne verra jamais le jour (C. 31, p. xvi, cf. 13 octobre 1750 (1), [c. janvier 1751], 18 décembre 1754 (1)).

Clairaut avait signalé qu'il travaillait sur C. 31 à Euler (cf. 20 mars 1745 (1)) et Daniel Bernoulli (cf. 25 septembre 1745 (1)).

Clairaut rencontre Bougainville alors qu'il prépare C. 31 (cf. Bougainville).

La marquise du Châtelet annonce la parution de C. 31 à Jacquier dès le 12 novembre 1745 (cf. 12 novembre 1745 (1)).

Le 23 novembre 1745, alors qu'il y met la dernière main, Clairaut le décrit à Euler et indique qu'il s'en est occupé presque toute l'année (cf. 23 novembre 1745 (1)).

Il n' y en a que 7 feuilles de tirées au 21 mars 1746, quand Clairaut remercie Jacquier pour sa proposition de le mettre en vente de son côté (cf. 21 mars 1746 (1)).

Clairaut évoque encore C. 31 dans sa correspondance avec Euler le 22 avril 1746 (cf. 22 avril 1746 (1)).

Nicole et Bouguer remettent leur rapport le 20 juillet (cf. 20 juillet 1746 (2)).

Grandjean de Fouchy en délivre un certificat le 5 août (cf. 5 août 1746 (1)).

C. 31 paraît vers le 15 octobre 1746 (cf. [c. 15 octobre 1746]).

Clairaut en adresse un exemplaire à Cramer (cf. 19 octobre 1746 (1)) via d'Osembray (cf. Novembre 1746 (1)), sans doute à Calandrini (cf. 4 décembre 1746 (1)), Daniel Bernoulli (cf. [c. 19 octobre 1746] (1) et Jacquier (cf. [c. 19 octobre 1746] (2)), à Euler, Maupertuis et l'Académie de Berlin (cf. 24 mars 1747 (1), 8 juin 1747 (1), 10 juin 1747 (1)), sûrement à la marquise du Châtelet (cf. [c. 1 septembre 1749] (2)).

Il les recommande à Nollet qui fait de même à Jallabert (cf. 4 décembre 1746 (1)), ce dernier en entendant également du bien par Daniel Bernoulli (cf. 28 [juin] 1747 (2)).

Les exemplaire à destination de la Bibliothèque du Roi sont retirés de la chambre syndicale des libraires le 8 novembre 1746 (cf. 8 novembre 1746 (1)).

Mignot de Montigny en donne un extrait à l'Académie des belles-lettres le 6 décembre 1746 (cf. 6 décembre 1746 (1)), Daniel Bernoulli dans le Journal helvétique (cf. 28 [juin] 1747 (2)).

Clairaut en présente un exemplaire à l'Académie des sciences le 14 décembre 1746 (cf. 14 décembre 1746 (1)).

Entre le 15 septembre 1748 et le 15 septembre 1749, le marquis de Méjanes achète un exemplaire des Éléments de géométrie et un des Éléments d'algèbre, l'un et l'autre in-octavo à 4 livres tournois chacun (Lavagne 08).

Clairaut cède ses droits sur C. 31 à David l'aîné et Durand le 13 septembre 1751 (cf. 13 septembre 1751 (1)).

Mlle Ardinghelli prie l'abbé Nollet de lui envoyer un exemplaire de C. 31 (cf. 27 septembre [1749]).

Bossut en est content (cf. 4 février 1751 (1)).

Daniel Bernoulli a tendance à le conseiller au comte Joseph Teleki (cf. 21 août 1759 (1)), mais en utilise un autre (cf. 24 août 1759 (1)).

Clairaut mentionne C. 31 au détour de sa querelle avec d'Alembert (cf. [c. juin] 1762 (1)).

D'Alembert ironise (cf. 5 juillet 1762 (1)).

Guérin et de la Tour ne prévoyaient pas de quatrième édition (cf. 22 août 1763 (1)).

C. 31 est utilisé à l'École des Ponts-et-Chaussées (cf. 14 février 1747 (1)).

Le Comité de salut public arrêtera que des exemplaires de C. 31 soient envoyés aux écoles d'artillerie de Châlons (cf. 8 juin 1795 (1) ) et de La Fère (cf. 23 juillet 1795 (1)).

Mayer donne à Göttingen des cours basés sur les Éléments d'algèbre (probablement la seconde édition, 1749) le semestre d'été 1754 de 4 à 5 heures ; le semestre d'hiver 1755 de 4 à 5 heures ; le semestre d'été 1756 ; le semestre d'hiver 1757 ; le semestre d'été 1758 (Forbes 80, pp. 108-111).

Lagrange étudie dans C. 31 (cf. 1 juin 1762 (1)), ainsi que le marquis de Beaufort (cf. 1764 (1)), Costar (cf. 25 janvier 1769 (1)), Fétis (cf. 17 octobre 1838 (1)) et Ampère :
Il sut bientôt assez de latin pour comprendre les auteurs qui ne présentent pas de grandes difficultés ; mais à treize ans, les Éléments de mathématiques de Rivard et de Mazéas étant tombés sous sa main, toute autre étude fut oubliée. Il s'en occupa uniquement, et la lecture de ces deux livres fut suivie de celle de l'algèbre de Clairaut et des traités des sections coniques de La Chapelle et du marquis de L'Hôpital (Ampère (André-Marie), Autobiographie d'Ampère, Ms, [1824], p. 4 ; AAS, dossier Ampère).

C. 31 est cité par Stendhal le 31 juillet 1803 (cf. 31 juillet 1803 (1)).

Auguste Comte regrette que C. 31 soit oublié (cf. 7 mai 1843 (1)), et l'inclut dans le catalogue de la bibliothèque positiviste (Comte 91, p. 34).

L'étude de C. 31 a été inscrite au programme (cf. 15 novembre 1854 (1)).

Rey demande un exemplaire de C. 31 à Jean Angliviel (cf. 24 décembre 1750 (2)).

Les bibliothécaires de la République de Genève achètent C. 31 (cf. 18 mai 1762 (1), 20 août 1763 (1)).

C. 31 se trouvait en nombre à la Canebière (Mossy 54).

Durand possède 338 exemplaires de C. 31 en stock à sa mort (cf. 19 mai 1763 (1)).

Le fonds de librairie de *** en provenance de celui de C[harles] A[ntoine] J[ombert] comprenait 8 exemplaires de C. 31 (Cellot 85).

Panckoucke le père possédait un exemplaire de C. 31 (cf. 5 novembre 1753 (1)).

Un exemplaire de C. 31 se trouvait dans la bibliothèque de Davy de la Fautrière (Davy de la Fautrière 56), dans celle du duc de Chaulnes (Chaulnes 70a, p. 76), y compris celle du château (Chaulnes 70b, p. 13), dans celle de Bourlamaque (Bourlamaque 70, n° 520), dans celle de Dortous de Mairan (Mairan 71, p. 84), dans celle de de Tournière (Tournière 72, p. 57).

Un exemplaire dédicacé de C. 313 appartenait probablement à Diderot (cf. 1760 (2)).

Le grand bailli d'épée de la ville de Metz possédait un exemplaire de C. 314 dans sa bibliothèque (Pange 81, p. 12).

Puissant se base sur C. 315 entre autres ouvrages dans ses cours à l'école centrale du département de Lot-et-Garonne (cf. 31 octobre 1798 (1)).

Un exemplaire de C. 315 se trouvait dans la bibliothèque de Bougainville (Bougainville 11).

L'abbé Dalac possédait un exemplaire de C. 315 et en a fait don à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron (Dalac 74-76).

Un exemplaire de C. 316 se trouvait dans la bibliothèque d'Arago (Arago 54, p. 68).

Hamilton a lu C. 31 en français à l'âge de 13 ans (cf. 14 août 1818 (1)).

C. 31 se vend 5 livres en 1762 (cf. 18 mai 1762 (1)), 1763 (cf. 20 août 1763 (1)), vers 1765 (Robin 65, p. 7), en 1773 (Savoye 73, p. 12), en 1774 (cf. 1774 (2)) et 1794 (cf. 1794 (1)).

Deux passages d'une traduction latine de C. 31 se trouvent dans un recueil de manuscrits intitulé Commentationes in analysin finitorum et conservé à la bibliothèque universitaire de Tübingen (Mc 189, ff. 6-17v, 91v-93). Ils sont de la main de Johann Daniel Hoffmann (1743-1814) et datent de l'époque (1769) où il étudiait à Tübingen, un de ses professeurs étant Johann Kies, avant de devenir professeur de droit (Die Lateinischen Handschriften der Universitätsbibliothek Tübingen, Teil 2, Wiesbaden, (à paraître) 1998, pp. 43, 111-112).

La Biblothèque nationale hongroise conserve un manuscrit ainsi décrit :
"Liberi Baronis a Wolff Christianus et domini Cleraut Clairaut, Claudius Alexios Elementorum algebrae in usum privatium algerbam discere volentium. Caroli von Richter nobilis Hungarici medicinae doctoris uberior dilucidatio." 1745. után
Autográf. 103 f. 175×105 mm.
Poss. Koppi Károly (ex libris), Széchényi Ferenc.

C. 31 est étudié dans (Sander 82), (Rageul 05)...

Annonce dans le Journal des sçavans :
Eléments d'algèbre, Par M. Clairaut, de l'Académie des sciences, des sociétés royales de Londres, de Berlin, d'Upsal, etc. Chez les frères Guérin, David l'aîné et Durand libraires, 1746, in-8° (Journal des sçavans, décembre 1746, p. 752).

Extrait dans le Mercure de France :
Le nom de M. Clairaut est si illustre parmi les savants que son nom étant à la tête d'un ouvrage en fait par cela seul un grand éloge ; dès l'âge de 16 ans M. Clairaut avait déjà un nom connu de toute l'Europe littéraire, et qu'on plaçait au rang des plus célèbres mathématiciens. Il a marché depuis de succès en succès, et on doit lui savoir d'autant plus gré de ce travail qu'il entreprend aujourd'hui pour faciliter l'étude de la science dans laquelle il excelle. Ce serait aux grands maîtres de toutes les sciences et de tous les arts qu'il devrait appartenir de les enseigner, mais souvent ils dédaignent ces travaux, plus touchés des succès que leur talents leur procurent que de l'avantage moins brillant d'être utile. On craint quelques fois de dire son secret, et de se faire des rivaux, mais les gens vraiment supérieurs suffisent à tout. M. Clairaut, sans se détourner de sa carrière, sans interrompre ses travaux académiques et ses sublimes recherches, trouve encore du temps pour nous donner ces éléments. Il fait servir dans cet ouvrage la supériorité de ses connaissances à faciliter aux commençants l'étude de l'algèbre, il y suit une méthode dont la sûreté lui a été prouvée par le grand succès de ses Éléments de géométrie [C. 21] ; c'est en prenant la route que les premiers inventeurs on pu suivre qu'il rend les commençants inventeur eux-mêmes, et qu'il les conduit jusqu'aux vérités de l'algèbre les plus embarrassées ; toute vérité naît dans ces éléments d'un problème résolu. Aucune n'est présentée sous la forme de théorème ; c'est là un principe dont l'auteur ne s'écarte point. [...] il démontre que cette méthode de Newton est fautive dans un cas qui a échappé à M. s'Gravesande commentateur de l'Arithmétique universelle [...] (Mercure de France, décembre 1746, pp. 132-136).

Cet extrait pourrait être de Diderot car il recoupe des passages du Plan d'une université (Badinter 99-07, vol. 1, p. 344).

D'autres extraits se trouvent le Journal helvétique (cf. 28 [juin] 1747 (2)), le Journal des sçavans (février 1747, pp. 94-103), le Journal de Trévoux (mai 1747, pp. 1036-1057) et HARS 1746, Hist pp. 87-91.

C. 31 également évoqué dans (La Chalotais 63) et dans (Lalande 64a) (cf. 31 août 1740 (1)), dans la Langue des calculs de Condillac (cf. 6 juillet 1747 (1)), dans le Plan d'une université de Diderot (cf. Diderot).

D'Alembert dans l'article « Algèbre » de l'Encyclopédie :
Voilà tout ce que nous dirons sur le progrès de l'algèbre. Les éléments de cet art furent compilés et publiés par Kerseyen 1671: l'Arithmétique spécieuse et la nature des équations y sont amplement expliquées et éclaircies par un grand nombre d'exemples différents : on y trouve toute la substance de Diophante. On y a ajouté plusieurs choses qui regardent la composition et la résolution mathématique tirée de Ghetaldus. La même chose a été exécutée depuis par Prestet en 1694, et par Ozanam en 1703. Mais ces auteurs ne parlent point ou ne parlent que fort brièvement de l'application de l'algèbre à la géométrie. Guisnée y a suppléé dans un traité écrit en français, qu'il a composé exprès sur ce sujet, et qui a été publié en 1705 : aussi bien que le marquis de l'Hôpital dans son Traité analytique des sections coniques, 1707. Le traité de la grandeur du P. Lamy de l'Oratoire ; le premier volume de l'Analyse démontrée du P. Reyneau, et la Science du calcul du même auteur, sont aussi des ouvrages où l'on peut s'instruire de l'algèbre : enfin M. Saunderson, professeur en mathématique à Cambridge, et membre de la Société Royale de Londres, a publié un excellent traité sur cette matière, en anglais et en deux vol. in-4°. intitulé Eléments d'algèbre. Nous avons aussi des éléments d'algèbre de M. Clairaut, dont la réputation de l'auteur assure le succès et le mérite (Alembert 51b).

D'Alembert dans l'article « Approximation » de l'Encyclopédie :
M. Clairaut, dans ses Elémens d'Algebre, enseigne aussi une manière d'approcher de la racine d'une équation du troisième degré dans ce même cas [irréductible] (Alembert 51c).

D'Alembert dans l'article « Arithmétique universelle » de l'Encyclopédie :
M. Newton nous a donné sur l'algèbre un excellent ouvrage, qu'il a intitulé Arithmetica universalis. Il y traite des règles de cette science, et de son application à la géométrie. Il y donne plusieurs méthodes nouvelles, qui ont été commentées pour la plupart par M. s'Gravesande dans un petit ouvrage très utile aux commençants, intitulé Elementa algebroe, et par M. Clairaut dans ses Élémens d'algèbre. Voyez à l'article « Algèbre » les noms de plusieurs autres auteurs, qui ont traité de cette science: nous croyons que l'ouvrage de M. s'Gravesande, celui du P. Lamy, la Science du calcul du P. Reyneau, l'Analyse démontrée du même auteur, et l'Algèbre de Saunderson publiée en anglais, sont en ce genre les ouvrages dont les jeunes gens peuvent le plus profiter ; quoique dans plusieurs de ces traités, et peut-être dans tous, il reste bien des choses à désirer (Alembert 51d).

D'Alembert dans l'article « Binôme » de l'Encyclopédie :
M. le marquis de l'Hôpital, dans son Traité des sections coniques, liv[re] X a démontré cette formule [du binôme] pour le cas où m est un nombre entier. M. l'abbé de Molières l'a démontrée aussi dans ses Éléments de mathématiques. Enfin l'on en trouve encore une démonstration par les combinaisons dans les Éléments d'algèbre de M. Clairaut (Alembert 51e).

Jean-Baptiste de la Chapelle dans l'article « Éléments des sciences » de l'Encyclopédie (cf. 31 août 1740 (1)).

D'Alembert dans l'article « Équation » de l'Encyclopédie :
Lorsqu'une équation du troisième degré a une racine commensurable, le plus court moyen de la déterminer, est d'essayer tous les diviseurs du dernier terme ; M. Newton, dans son arithmétique universelle, a donné une méthode pour abréger considérablement cet essai. Nous ne dirons rien de cette méthode, qui a été suffisamment expliquée et développée par MM. Gravesande et Clairaut, dans leurs Élémens d'algèbre (Alembert 55d).

D'Alembert dans l'article « Extraction » de l'Encyclopédie :
Extraire la racine d'une quantité irrationnelle. Soit, par exemple [...] dont on veut extraire la racine quarrée [...]. On peut appliquer cette méthode aux cas plus composés. Voyez la Science du calcul du P. Reyneau, l'Analyse démontrée du même auteur, l'Algèbre de M. Clairaut, et d'autres ouvrages (Alembert 56a).

Montucla :
Nous citerons enfin les Éléments d'algèbre de M. Clairaut : cet ouvrage que nous ne saurions mieux comparer pour la petitesse du volume, et l'excellence des choses, qu'à l'Arithmétique universelle de Newton, mérite d'être conseillé à tous ceux qui, doués de facilité, veulent faire des progrès profonds en algèbre, et se familiariser bientôt à ses plus grandes difficultés (Montucla 58, vol. 2, p. 155).

Montucla, nouvelle édition :
Les Éléments d'algèbre de M. Clairaut méritent encore ici une mention particulière, tant par leur profondeur que par la méthode qui y règne, méthode par laquelle, à l'instar de ce qu'il fait dans ses Éléments de géométrie, il conduit en quelque sorte ses lecteurs à l'invention de l'algèbre ; aussi cet ouvrage a-t-il été traduit dans toutes les langues de l'Europe. On vient d'en donner une nouvelle édition [C. 315], et comme depuis l'époque de la première, l'algèbre s'est accrue de plusieurs théories et méthodes nouvelles, on trouve dans celle que nous indiquons des notes et des additions dont l'objet est de les faire connaître, ce qui fait de cet ouvrage un système d'instruction sur l'algèbre pure le plus plus complet que je connaisse (Montucla 99-02, vol. 2, pp. 170-171).

Lalande dans (Lalande 64a) :
On trouve dans l'Algèbre de M. Clairaut, dans l'Analyse démontrée du P. Renaud [(Reynau 08)], et dans plusieurs autres livres d'algèbre, le calcul des exposants (Lalande 64a, vol. 2, p. 1279).

Savérien :
En publiant sa méthode, Newton s'en réserva la démonstration. M. s'Gravesande qui a commenté l'Arithmétique universelle de ce grand homme, où cette méthode se trouve, a découvert cette démonstration, et l'a rendue publique dans son commentaire qu'il a intitulé Specimen Comentarii in Arithmeticam Universalum ; et M. Clairaut dans ses Elemens d'Algèbre, a fait voir par quelle route il a pu découvrir sa méthode (Savérien 66, p. 49).

Dans l'Année littéraire, en évoquant les Éléments d'algèbre d'Euler :
C'est ce qui fait que souvent les compositeurs d'Éléments négligent d'entrer dans les détails nécessaires et donnent des traités au lieu d'éléments. C'est ce qu'on reproche aux Éléments de M. Clairaut, d'ailleurs si recommandables (Année littéraire, 1773, vol. 7, p. 69).

Dans une note de l'éditeur des Éléments d'algèbre d'Euler :
Au reste, il ne vaut pas chercher dans cet ouvrage de M. Euler [Éléments d'algèbre] tout ce qu'il y a à dire sur les résolutions soit directes, soit approchées des équations. Il avait encore à traiter encore trop d'objets curieux et importants pour s'appesantir sur ces matières ; mais qu'on consulte l'histoire des mathématiques, l'Algèbre de M. Clairaut, le Cours de mathématiques de M. Bézout, et les derniers volumes des mémoires Académies des sciences de Paris et de Berlin, on y trouvera à peu près tout ce qu'on a fait aujourd'hui sur l résolution des équation (note de l'éditeur Jean Bernoulli) (Euler 74, vol. 1, p. 637).

Dans les Leçons de mathématiques données à l'École normale en 1795 de Laplace :
On a imaginé plusieurs divers artifices pour simplifier cette méthode et pour l'étendre aux diviseurs commensurables des degrés supérieurs. Vous les trouverez exposés, avec autant de clarté que d'élégance, dans l'Algèbre [C. 31] de Clairaut (Laplace 78-12, vol. 14, p. 48).

Dans la Bibliothèque germanique :
Enfin parut l'Arithmétique universelle de Newton, et Clairaut se fraya depuis une route nouvelle en faisant participer ses lecteurs à l'invention de la science. Après lui, on ne fit rien entrer de nouveau dans les éléments d'algèbre malgré les immenses travaux d'Euler, de Waring, de Lagrange sur la théorie des équations. Tel était l'état des choses lorsque Lagrange et de Laplace furent appelés à faire un cours d'analyse à l'École normale, et la routine disparut (Bibliothèque germanique, An-IX, vol. 1, p. 123).

Lacroix dans son Essai sur l'enseignement :
Dès l'origine de la géométrie, on rencontre des traces de la méthode analytique ; car il ne faut pas croire que l'algèbre constitue exclusivement l'analyse ; on peut aussi s'en servir pour faciliter les démonstrations synthétiques, puisque ce n'est au fond qu'une écriture abrégée et régulière, par le moyen de laquelle on représente toutes les relations que les grandeurs peuvent avoir entre elles ; et je ferai remarquer à ce sujet que Condillac, en montrant dans sa logique que l'algèbre était une langue, n'a fait que répéter ce que Clairaut avait dit et prouvé dès 1748 [1746 !] dans ses Éléments d'algèbre (Lacroix 05, p. 235).
Clairaut fut le premier qui, se frayant une route philosophique, répandit une lumière vive sur les principes de l'algèbre. Les lecteurs, dans son ouvrage, prennent part en quelque sorte à l'invention de la science ; ils en saisissent l'objet dès les premiers pas qu'ils y font, et ne se demandent plus ce que veulent dire ces symboles mystérieux, qui semblent ne conduire que par une espèce de magie à des résultats souvent inintelligibles. Tous est éclairci, tout est appliqué ; rien ne se présente qui ne soit nécessaire, ou qui ne soit amené par ce qui précède. Ses Éléments d'algèbre obtinrent d'abord tout le succès qu'ils avaient mérité ; et s'il eût renfermé dans de justes bornes la marche d'invention qu'il avait adoptée, il n'y a pas de doute qu'elle n'eût prévalu sur toutes les autres. Mais cette marche, nécessaire pour éclairer et pour encourager ceux qui commencent l'étude de l'algèbre, devient minutieuse et embarrassée de détails, lorsqu'on la poursuit rigoureusement au-delà des premières notions. Aussi les dernières parties de ce livre ne furent pas autant goûtées que la première : on crut même s'apercevoir que les règles fondamentales de l'algèbre ne s'y faisaient pas assez remarquer ; qu'étant disséminées dans les exemples particuliers, il arrivait souvent que les jeunes gens, après avoir parfaitement suivi toutes les opérations de cet auteur, éprouvaient encore beaucoup de difficultés lorsqu'ils voulaient en effectuer de semblable par eux-mêmes. Au leu de chercher à débarrasser des ces inconvénients, qu'il était aisé de faire disparaître, un plan aussi heureux que celui de Clairaut, on l'abandonna entièrement pour retourner à l'ancienne manière de présenter les éléments d'algèbre ; et sous ce point de vue la science rétrograda. Dans les nombreuses éditions des livres qui succédèrent à celui de Clairaut, on ne fit presque rien entrer de nouveau, malgré les recherches multipliées et fécondes d'Euler, de Waring et de Lagrange, sur la théorie des équations.
Tel était l'état des choses, lorsque Lagrange et Laplace furent chargés de faire un cours d'Analyse à l'École normale. Laplace reproduisit le plan qu'avait suivi Clairaut, comme le seul qui convînt à l'enseignement raisonné de la science (Lacroix 05, pp. 280-281).

Bouillet :
Arithmétique. […] Les traités d'arithmétique les plus estimées en France sont ceux de Lacroix, de Bezout, de Mauduit ; les plus répandus aujourd'hui sont ceux de Reynaud, Bourdon, Cirodde, Guillemin (Bouillet 54, vol. 1, p. 100).
Abréviations
  • AAS : Archives de l'Académie des sciences, Paris.
  • C. 21 : Clairaut (Alexis-Claude), Elemens de geometrie, Paris, David fils, 1741, in-8°, XXIV-XVI-216 p., 14 pl [31 août 1740 (1)] [(1 juillet) 20 juin [1731]] [18 avril 1736 (2)] [Plus].
  • C. 31 : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, Paris, Les frères Guérin, David l'aîné, Durand, 1746, in-8°, XVIII-336 p., 7 tabl [Télécharger] [23 novembre 1738 (1)] [29 juillet 1739 (2)] [Plus].
  • C. 312 : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, 2e éd., Paris, Durand, 1749, in-4°, XXIV-349 p., 7 tabl [1749 (3)] [[c. 1 septembre 1749] (2)].
  • C. 313 : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, 3e éd., Paris, Durand, 1760, in-4°, XXIV-348 p., 7 tabl [1760 (2)] [13 septembre 1751 (1)].
  • C. 313 bis : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, 3e éd., Paris, David, 1760, in-4°, XXIV-348 p., 7 tabl [Télécharger] [1760 (3)] [1760 (2)].
  • C. 314 : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, 4e éd., Paris, Vve Savoye, 1768, in-8°, XX-351 p [1768 (1)] [Plus].
  • C. 314 bis : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, 4e éd., Paris, Jombert, 1768, in-8°, XX-351 p [Télécharger] [1768 (2)].
  • C. 315 : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, cinquième édition avec des notes et des additions tirées en partie des leçons données à l'École normale par Lagange et Laplace et précédée d'un traité élémentaire d'arithmétique, Paris, Duprat, an V-1797, 2 vol. in-8° [1797 (1)] [Plus].
  • C. 316 : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, 6e éd. avec des notes et des additions très étendues par le cit. Garnier... précédées d'un traité arithmétique par le cit. Théveneau, avec une instruction sur les nouveaux poids et mesures, Paris, Courcier, an X-1801, 2 vol. in-8° [1801 (1)] [Plus].
  • C. 316 bis : Clairaut (Alexis-Claude), Elémens d'algèbre, dernière éd., Paris, Emery, an IX-anX =1801, 2 vol. in-8° [1801 (2)] [1801 (1)].
  • C. 31A : Clairaut (Alexis-Claude), Anfangsgründe der Algebra, trad. C. Mylius, Berlin, Nicolai, 1752 [Télécharger] [29 février 1752 (1)] [28 [juin] 1747 (2)].
  • C. 31A2 : Clairaut (Alexis-Claude), Anfangsgründe der Algebra, trad. C. Mylius avec compléments de C. F. von Tempelhoff, Leipzig, Kummer, 1778 [Télécharger] [1778 (1)] [29 février 1752 (1)].
  • C. 31B : Clairaut (Alexis-Claude), Gronden der Algebra, trad. A. B. Strabbe, Amsterdam, Jan Morterre, 1760 [1760 (4)].
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