19 novembre 1755 (1) : Clairaut entre au Journal des sçavans.
C'est ce qui est indiqué dans (Claustre 64, p. 648). Les collègues de Clairaut, en 1755, sont La Virotte, qui y est du 22 avril 1750 au 21 mars 1759, l'abbé de la Palme, qui y est du 14 juin 1752 au 13 septembre 1759, de Guignes, entré le 18 juin 1752 et encore présent en 1764, de Passe qui y est du 18 juin 1752 au 3 mai 1758, Coqueley, entré le 2 août 1752 et encore présent en 1764, Gaillard, entré le 16 août 1752 et encore présent en 1764. Clairaut sera rejoint par Dupuy, entrant le 12 juillet 1758 et encore présent en 1764, Barthez du 4 avril au 19 décembre 1759, et Macquart qui lui succède le 3 septembre 1760 et encore présent en 1764. Le rédacteur de la table indique qu'ils ne liste pas des collaborateurs occasionnels, comme Dortous de Mairan ou Foncemagne (Claustre 64, pp. 646-648). D'Expilly donne une liste légèrement différente le [1 avril] 1764. Margency propose à Rousseau d'y entrer en 1759 et de retrouver Dortous de Mairan, Clairaut, de Guignes et l'abbé Barthelémy. Il s'agit de donner deux extraits par mois en échange de 800 livres (cf. [15 novembre 1759]). Selon le Journal lui-même : Membre de notre société particulière [...] Clairaut se devait au monde, et ne pouvait se livrer à nous tout entier ; il ne nous a rien donné que d'excellent, il traitait en maître et presque en se jouant les objets de son ressort, lorsqu'il les jugeait dignes de lui, mais il avait peu le loisir de s'occuper à rendre compte des idées des autres, tandis qu'il avait lui-même tant d'idées importantes à exposer pour le progrès des sciences, tant de découvertes utiles à publier. Souvent en lisant les ouvrages qu'il se proposait d'analyser, il s'abandonnait à l'ardeur de découvrir et quittait l'auteur pour résoudre les problèmes. Dans nos assemblées, où il était fort assidu, nous avons eu lieu d'admirer constamment cette modestie, cette douceur qui doublait le prix de ses talents, qui embellissaient l'éclat de sa gloire en le tempérant. [...] C'était à M. de Malesherbes, au bienfaiteur des lettres et des sciences, que nous devions cet arbitre éclairé, ce compagnon illustre de nos travaux, dignement remplacé par M. de Lalande [...]. M. Clairaut avait lui-même remplacé parmi nous M. Bouguer, qui en 1755, trois ans avant sa mort, nous avait quittés pour se livrer sans partage à ses importantes occupations (cf. [c. avril] 1766 (1)). Selon Savérien : [Clairaut] fut chargé de travailler au Journal des sçavans. C'était en 1755. Je ne sais pas s'il me convient de dire que c'était une place que j'avais eue en 1752, que différentes manœuvres m'avaient fait abandonner, et que M. Bouguer qui s'en était emparé la même année, et qui devait me la rendre, avait profité du temps où je fus en Provence pour la céder à notre géomètre ; mais je dois écrire qu'il remplit ma place parfaitement bien. Ses extraits de livres de haute géométrie (car il n'en faisait pas d'autres), sont très estimés et méritent de l'être (Savérien 66, p. 498). Robinet dans l'article « Journal des savans » du Supplément à l'Encyclopédie : Bouguer, célèbre astronome de l'Académie royale des sciences, depuis le 27 septembre 1752 jusqu'au 25 juin 1755. Clairaut, de la même Académie, depuis le 19 novembre 1755 jusqu'en 1765 : il a été remplacé par M. de la Lande [Lalande] au mois de juin de la même année (Robinet 77a). Je ne sais pourquoi il est souvent affirmé que Clairaut a collaboré au Journal des sçavans depuis 1734 (Taton 53)… Le comité éditorial du Journal des sçavans se réunit deux fois par semaine à la Chancellerie (Birn 07, p. 108). Il est d'usage d'avoir une réserve d'articles conséquente (cf. 24 avril 1764 (1)). Clairaut le cadet avait publié un mémoire dans le Journal des sçavans (cf. 14 août 1729 (1)). Clairaut y publiera C. 46 (cf. 11 janvier 1758 (1)), C. 48 (cf. 15 novembre 1758 (1)), C. 49 bis (cf. 23 juin 1759 (1)), C. 52a (cf. Décembre 1760 (1)), C. 52b (cf. Décembre 1760 (2)), C. 52c (cf. Janvier 1761 (1)), C. 53 (cf. [c. décembre] 1761), C. 54 (cf. [c. mai] 1762), C. 55 (cf. [c. juin] 1762 (1)), C. 59a (cf. [c. octobre] 1762), C. 59b (cf. [c. octobre] 1762) et C. 61 (cf. [c. janvier] 1764). Avant ou après que Clairaut y soit entré, le Journal des sçavants contient des extraits de la plupart de ses monographies, C. 1 (cf. 16 juillet 1729 (1)), C. 21 (cf. 31 août 1740 (1)), C. 29 (cf. 13 décembre 1741 (1)), C. 31 (cf. 4 août 1745 (1)), C. 39 (cf. 6 décembre 1750 (1)), C. 49 (cf. 11 août 1759 (1)), C. 51 (cf. 8 août 1759 (1)), ses autres mémoires étant souvent évoqués par les extraits des volumes académiques. En tant qu'auteur nommé, Clairaut y reçoit des lettres de Daniel Bernoulli (cf. [c. 1758]), Boscovich (cf. [c. mars 1761]), Dumont (cf. [c. septembre] 1762), Serre (cf. 1 décembre 1763 (1)), Venini (cf. [c. mars] 1764) et Massé de la Rudelière (cf. [c. mai] 1765). Clairaut est l'auteur d'un extrait du troisième volume de (Alembert 54-56), peut-être de trois (cf. Juin 1757 (1)). Il a fait l'extrait de C. 45, l'un de ses propres travaux (cf. 9 janvier 1750 (1)). Clairaut est peut-être l'auteur de l'extrait du volume académique de 1754 qui se trouve dans le Journal des sçavans, juillet 1760, pp. 431-450 (cf. 22 mars 1760 (1)). Il ne juge pas à propos d'y publier un écrit de Mayer (cf. 21 juin 1759 (2)). Clairaut aurait fait passer une communication de Boscovich en optique (cf. 1 avril 1761 (2)). Il y recommande Haller le fils (cf. 7 décembre 1761 (1)). Le privilège du Journal des sçavans est acquis par Panckoucke (cf. 22 novembre 176[2]), que Clairaut connait bien (cf. 18 décembre 1738 (1)). Clairaut se propose à Euler pour y faire l'extrait de ses travaux en achromatisme (cf. 13 septembre 1763 (1)). Clairaut ajoute un préambule à un extrait de (Bernoulli 63) et le fait paraître dans le Journal des sçavans (cf. 20 décembre 1763 (2), 13 octobre 1763 (1)). Il demande aussi un extrait à Boscovich (cf. [Novembre 1763]), que celui promet (cf. 15 janvier 1764 (2)), qu'il paraît avoir reçu (cf. 19 juillet 1764 (1)), un tel extrait ne paraissant qu'après sa mort (Journal des sçavans, janvier 1766, pp. 9-14). Clairaut a peut-être fait l'extrait de (Massé de la Rudelière 63) (cf. 13 octobre 1763 (1), 21 avril 1764 (1)). Lesage espère que certaines de ses productions seront présentés par Clairaut au Journal des sçavans (cf. 21 janvier 1764 (1)), ce qui a d'ailleurs été fait pour (Lesage 64) via Lalande (cf. 24 avril 1764 (1)). C'est probablement en tant que rédacteur du Journal des sçavans que Clairaut refuse un mémoire trop volumineux (cf. 24 novembre 1764 (1)) Mme du Boccage s'adresse à Clairaut pour trouver un article du Journal des sçavans que demande Alagarotti (cf. 9 septembre 1759 (1)). Un extrait de ses Œuvres paraît dans le Journal des sçavans en un temps où Clairaut y est rédacteur (cf. Boccage).
C. 39 : Clairaut (Alexis-Claude), Théorie de la Lune déduite du seul principe de l'attraction réciproquement proportionelle (sic) aux quarrés des distances... Pièce qui a remporté le prix de l'Académie impériale des sciences de Saint Pétersbourg en 1750..., Saint-Pétersbourg, 1752, in-4°, 92 p [Télécharger] [6 décembre 1750 (1)] [Sans date (1)] [(7 novembre) 27 octobre 1737 (1)] [Plus].
C. 45 : Clairaut (Alexis-Claude), « Nouvelle théorie de la figure de la Terre où l'on concilie les mesures actuelles avec le principe de la gravitation universelle », Pièces qui ont remporté le prix de l'Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, depuis 1747, jusqu'en 1750, Toulouse, 1758 [9 janvier 1750 (1)] [12 mars 1740 (1)] [13 décembre 1741 (1)] [Plus].
C. 46 : Clairaut (Alexis-Claude), « Lettre de M. Clairaut à MM. Les auteurs du Journal des sçavans », Journal des sçavans, février 1758, pp. 67-82 [Télécharger] [11 janvier 1758 (1)] [6 décembre 1750 (1)] [Plus].
C. 49 : Clairaut (Alexis-Claude), Réponse de M. Clairaut à quelques pièces la plupart anonymes dans lesquelles on a attaqué le mémoire sur la comète de 1682 lu à l'assemblée publique de l'Académie des sciences du 14 [sic] novembre 1758, Paris, impr. M. Lambert, 1759, 22 p [11 août 1759 (1)] [29 juillet 1739 (2)] [6 décembre 1750 (1)] [Plus].
C. 49 bis : Clairaut (Alexis-Claude), « Mémoire lu à l'Académie des sciences le 23 juin 1759. Contenant des réflexions sur le problème des trois corps, avec les équations différentielles qui expriment les conditions de ce problème », Journal des sçavans, août 1759, pp. 563-566 [Télécharger] [23 juin 1759 (1)] [19 janvier 1757 (2)] [Plus].
C. 51 : Clairaut (Alexis-Claude), Théorie du mouvement des comètes, dans lesquelles on a égard aux altérations que leurs orbites éprouvent par l'action des planètes. Avec l'application de cette théorie à la comète qui a été observée dans les années 1534, 1607, 1682 et 1759, Paris, Michel Lambert, s. d. [1760] [Télécharger] [8 août 1759 (1)] [(1 juillet) 20 juin [1731]] [6 avril 1743 (1)] [Plus].
C. 52a : Clairaut (Alexis-Claude), « Mémoire sur les mouvemens des corps célestes, adressé à MM. les Auteurs du Journal des sçavans », Journal des sçavans, décembre 1760, vol. 1, pp. 751-775 [Télécharger] [Décembre 1760 (1)] [7 janvier 1747 (2)] [15 mars 1747 (1)] [Plus].
C. 52b : Clairaut (Alexis-Claude), « Seconde partie du mémoire sur les mouvemens des corps célestes, adressé à MM. les Auteurs du Journal des sçavans », Journal des sçavans, décembre 1760, vol. 2, pp. 815-832, 876 [Télécharger] [Décembre 1760 (2)] [7 janvier 1747 (2)] [15 mars 1747 (1)] [Plus].
C. 52c : Clairaut (Alexis-Claude), « Troisième partie du mémoire sur les mouvemens des corps célestes, adressé à MM. les Auteurs du Journal des sçavans », Journal des sçavans, janvier 1761, pp. 3-20 [Télécharger] [Janvier 1761 (1)] [7 janvier 1747 (2)] [15 mars 1747 (1)] [Plus].
C. 55 : Clairaut (Alexis-Claude), « Nouvelles réflexions de M. Clairaut sur le sujet de la contestation qui s'est élevé entre M. d'Alembert et lui, à l'occasion de la comète de 1759 », Journal des sçavans, juin 1762, pp. 358-377 [Télécharger] [[c. juin] 1762 (1)] [6 décembre 1750 (1)] [Plus].
C. 59a : Clairaut (Alexis-Claude), « Traduction du mémoire de M. Klingenstierna sur l'aberration des rayons de lumière lorsqu'ils sont réfractés par des surfaces et des lentilles sphériques », Journal des sçavans, octobre 1762, pp. 664-678 [Télécharger] [[c. octobre] 1762] [22 octobre 1760 (1)] [Plus].
C. 59b : Clairaut (Alexis-Claude), « Suite de la traduction du mémoire de M. Klingenstierna sur l'aberration des rayons de lumière », Journal des sçavans, novembre 1762, pp. 738-754 [Télécharger] [[c. octobre] 1762] [22 octobre 1760 (1)] [Plus].
C. 61 : Clairaut (Alexis-Claude), « Lettre de M. Clairaut à Messieurs les Auteurs du Journal des sçavans », Journal des sçavans, mars 1764, pp. 173-177 [Télécharger] [[c. janvier] 1764].
Références
Alembert (Jean Le Rond, dit d'), Recherches sur différents points importants du système du monde, 3 vol., Paris, 1754-1756 [29 juillet 1739 (2)] [13 décembre 1741 (1)] [Plus].
Bernoulli (Jean III), Specimen inaugurale de legis falcidiæ beneficio, Basileensis, 1763 [13 octobre 1763 (1)] [Plus].
Birn (Raymond), La censure royale des livres dans la France des Lumières, Odile Jacob, 2007 [3 août 1734 (1)].
Claustre (André de), Table générale des matières contenues dans le 'Journal des savants', de l'édition de Paris, vol. 10, Paris, 1764.
Lesage (Georges-Louis), « Loi, qui comprend, malgré sa simplicité, toutes les attractions et répulsions, chacune entre des limites conformes aux phénomènes, par M. Le Sage, correspondant de l'Académie », Journal des sçavans, (avril 1764) 230-234 [Télécharger] [Lalande] [Plus].
Massé de la Rudelière (), Défense de la doctrine des combinaisons, et réfutation du dixième mémoire des Opuscules de M. d'Alembert, Paris, 1763 [13 octobre 1763 (1)] [Plus].
Robinet (Jean-Baptiste), « Journal des savans », Supplément à l’Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, J.-B Robinet et P. Mouchon éds, 7 vol., 1776-1780, vol. 3, Amsterdam, 1777, pp. 656-660 [Télécharger].
Savérien (Alexandre-Julien), Histoire de l'esprit humain, dans les sciences exactes et dans les arts qui en dépendent, vol. 1, Paris, 1766 [13 mai 1713 (1)] [4 août 1745 (1)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « 19 novembre 1755 (1) : Clairaut entre au Journal des sçavans », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n19novembre1755po1pf.html [Notice publiée le 29 janvier 2011, mise à jour le 1 février 2016].
Membre de notre société particulière [...] Clairaut se devait au monde, et ne pouvait se livrer à nous tout entier ; il ne nous a rien donné que d'excellent, il traitait en maître et presque en se jouant les objets de son ressort, lorsqu'il les jugeait dignes de lui, mais il avait peu le loisir de s'occuper à rendre compte des idées des autres, tandis qu'il avait lui-même tant d'idées importantes à exposer pour le progrès des sciences, tant de découvertes utiles à publier. Souvent en lisant les ouvrages qu'il se proposait d'analyser, il s'abandonnait à l'ardeur de découvrir et quittait l'auteur pour résoudre les problèmes. Dans nos assemblées, où il était fort assidu, nous avons eu lieu d'admirer constamment cette modestie, cette douceur qui doublait le prix de ses talents, qui embellissaient l'éclat de sa gloire en le tempérant. [...] C'était à M. de Malesherbes, au bienfaiteur des lettres et des sciences, que nous devions cet arbitre éclairé, ce compagnon illustre de nos travaux, dignement remplacé par M. de Lalande [...]. M. Clairaut avait lui-même remplacé parmi nous M. Bouguer, qui en 1755, trois ans avant sa mort, nous avait quittés pour se livrer sans partage à ses importantes occupations (cf. [c. avril] 1766 (1)). Selon Savérien :
[Clairaut] fut chargé de travailler au Journal des sçavans. C'était en 1755. Je ne sais pas s'il me convient de dire que c'était une place que j'avais eue en 1752, que différentes manœuvres m'avaient fait abandonner, et que M. Bouguer qui s'en était emparé la même année, et qui devait me la rendre, avait profité du temps où je fus en Provence pour la céder à notre géomètre ; mais je dois écrire qu'il remplit ma place parfaitement bien. Ses extraits de livres de haute géométrie (car il n'en faisait pas d'autres), sont très estimés et méritent de l'être (Savérien 66, p. 498). Robinet dans l'article « Journal des savans » du Supplément à l'Encyclopédie :
Bouguer, célèbre astronome de l'Académie royale des sciences, depuis le 27 septembre 1752 jusqu'au 25 juin 1755. Clairaut, de la même Académie, depuis le 19 novembre 1755 jusqu'en 1765 : il a été remplacé par M. de la Lande [Lalande] au mois de juin de la même année (Robinet 77a). Je ne sais pourquoi il est souvent affirmé que Clairaut a collaboré au Journal des sçavans depuis 1734 (Taton 53)… Le comité éditorial du Journal des sçavans se réunit deux fois par semaine à la Chancellerie (Birn 07, p. 108). Il est d'usage d'avoir une réserve d'articles conséquente (cf. 24 avril 1764 (1)). Clairaut le cadet avait publié un mémoire dans le Journal des sçavans (cf. 14 août 1729 (1)). Clairaut y publiera C. 46 (cf. 11 janvier 1758 (1)), C. 48 (cf. 15 novembre 1758 (1)), C. 49 bis (cf. 23 juin 1759 (1)), C. 52a (cf. Décembre 1760 (1)), C. 52b (cf. Décembre 1760 (2)), C. 52c (cf. Janvier 1761 (1)), C. 53 (cf. [c. décembre] 1761), C. 54 (cf. [c. mai] 1762), C. 55 (cf. [c. juin] 1762 (1)), C. 59a (cf. [c. octobre] 1762), C. 59b (cf. [c. octobre] 1762) et C. 61 (cf. [c. janvier] 1764). Avant ou après que Clairaut y soit entré, le Journal des sçavants contient des extraits de la plupart de ses monographies, C. 1 (cf. 16 juillet 1729 (1)), C. 21 (cf. 31 août 1740 (1)), C. 29 (cf. 13 décembre 1741 (1)), C. 31 (cf. 4 août 1745 (1)), C. 39 (cf. 6 décembre 1750 (1)), C. 49 (cf. 11 août 1759 (1)), C. 51 (cf. 8 août 1759 (1)), ses autres mémoires étant souvent évoqués par les extraits des volumes académiques. En tant qu'auteur nommé, Clairaut y reçoit des lettres de Daniel Bernoulli (cf. [c. 1758]), Boscovich (cf. [c. mars 1761]), Dumont (cf. [c. septembre] 1762), Serre (cf. 1 décembre 1763 (1)), Venini (cf. [c. mars] 1764) et Massé de la Rudelière (cf. [c. mai] 1765). Clairaut est l'auteur d'un extrait du troisième volume de (Alembert 54-56), peut-être de trois (cf. Juin 1757 (1)). Il a fait l'extrait de C. 45, l'un de ses propres travaux (cf. 9 janvier 1750 (1)). Clairaut est peut-être l'auteur de l'extrait du volume académique de 1754 qui se trouve dans le Journal des sçavans, juillet 1760, pp. 431-450 (cf. 22 mars 1760 (1)). Il ne juge pas à propos d'y publier un écrit de Mayer (cf. 21 juin 1759 (2)). Clairaut aurait fait passer une communication de Boscovich en optique (cf. 1 avril 1761 (2)). Il y recommande Haller le fils (cf. 7 décembre 1761 (1)). Le privilège du Journal des sçavans est acquis par Panckoucke (cf. 22 novembre 176[2]), que Clairaut connait bien (cf. 18 décembre 1738 (1)). Clairaut se propose à Euler pour y faire l'extrait de ses travaux en achromatisme (cf. 13 septembre 1763 (1)). Clairaut ajoute un préambule à un extrait de (Bernoulli 63) et le fait paraître dans le Journal des sçavans (cf. 20 décembre 1763 (2), 13 octobre 1763 (1)). Il demande aussi un extrait à Boscovich (cf. [Novembre 1763]), que celui promet (cf. 15 janvier 1764 (2)), qu'il paraît avoir reçu (cf. 19 juillet 1764 (1)), un tel extrait ne paraissant qu'après sa mort (Journal des sçavans, janvier 1766, pp. 9-14). Clairaut a peut-être fait l'extrait de (Massé de la Rudelière 63) (cf. 13 octobre 1763 (1), 21 avril 1764 (1)). Lesage espère que certaines de ses productions seront présentés par Clairaut au Journal des sçavans (cf. 21 janvier 1764 (1)), ce qui a d'ailleurs été fait pour (Lesage 64) via Lalande (cf. 24 avril 1764 (1)). C'est probablement en tant que rédacteur du Journal des sçavans que Clairaut refuse un mémoire trop volumineux (cf. 24 novembre 1764 (1)) Mme du Boccage s'adresse à Clairaut pour trouver un article du Journal des sçavans que demande Alagarotti (cf. 9 septembre 1759 (1)). Un extrait de ses Œuvres paraît dans le Journal des sçavans en un temps où Clairaut y est rédacteur (cf. Boccage).